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Bruce Kirkby

Originaire de Toronto, Bruce a laissé tomber une vie routinière après avoir obtenu son diplôme en génie physique. Au cours des décennies qui ont suivi, il a visité quelque 80 pays et cumulé plus de 2 000 jours d’expédition, notamment en traversant l’Arabie à dos de chameau et le Caucase à cheval, en plus de descendre les gorges du Nil bleu en rafting.

Guide chevronné comptant plus de 18 saisons d’expérience sur les rivières du nord du Canada, Bruce se passionne par-dessus tout pour les excursions non motorisées dans les régions sauvages éloignées – souvent en compagnie de sa petite famille. Il repousse actuellement les limites du surf à pagaie d’expédition et a récemment contourné le cap Scott en continuant de nourrir des projets plus ambitieux. De longues expéditions en canot avec sa famille font également partie de ses plans d’avenir.

Bruce est également un ancien chroniqueur au Globe and Mail, auteur de trois livres à succès et photographe. Ses images ont été publiées dans le New York Times, le magazine Outside et le Canadian Geographic. Il a élu domicile à Kimberley, en Colombie-Britannique.

« Mon pantalon MEC préféré tient aujourd’hui par les fils et des bandes de Duct Tape, mais il m’accompagne encore dans toutes mes aventures. »

Instagram : @brucekirkby

Faites connaissance avec Bruce

Quel a été un moment déterminant pour toi?

Il y en a beaucoup : investir tout mon argent dans une formation de six mois en montagne après avoir quitté mon premier et seul emploi; obtenir une place dans une expédition canadienne sur l’Everest, réaliser l’ascension du Denali avec des amis et compléter le tour de la partie sud de la chaîne côtière de la Colombie-Britannique en 67 jours en kayak de mer, à pied et en rafting.

Mais le plus important de tous, c’est l’obtention de mon emploi comme guide de rafting sur la rivière Tatshenshini-Alsek au Yukon. Je suis tombé amoureux de cette région sauvage, une expérience qui a changé ma vie. Je suis retourné au Yukon pour guider des expéditions sur les rivières du nord durant plus de 20 étés consécutifs, et ce paysage sauvage, ainsi que les amitiés que j’y ai développées m’ont façonné comme aucune autre expérience ne l’a fait.

Qu’est-ce qui te permet de rester humble?

Mes enfants. Ils ne sont pas impressionnés par les grandes expéditions – ni les miennes ni les leurs. Ils s’imaginent que tout le monde fait des voyages de 30 jours en canot chaque été. Ce qui compte pour eux ce sont les petites choses importantes de la vie comme le temps, l’amour, l’attention et les compétences à Super Mario Bros.

Que signifie être riche, selon toi?

La richesse c’est le temps et la santé – point final. Ce sont deux choses impossibles à mettre en banque. Ainsi, la façon dont on décide d’utiliser ces précieuses ressources est ce qui définit notre vie. Rien d’autre ne peut les égaler.

Quel est ton prochain grand objectif?

Oh, j’en ai un, c’est certain, mais il est top secret. Je peux dire que cette mission apparaît souvent dans mes rêves (et quelques fois dans mes cauchemars) depuis cinq ans. Je me suis entraîné et préparé, j’ai observé et attendu, et je m’en approche de plus en plus. Cet objectif m’a appris la patience. Je n’ai jamais travaillé aussi longtemps avant de me lancer dans une expédition. Mais le moment venu, quand les étoiles seront alignées…

Quelle est ta pièce d’équipement la plus durable?

Un sac de couchage trois saisons de MEC que j’ai acheté avant un voyage au Pakistan en 1990. Il a supporté les rigueurs de la vie de guide pendant plus de 20 ans. À la fin de sa vie utile, l’isolant était aussi mince qu’une boîte de carton. Et l’extérieur décoloré par le soleil portait des cicatrices de brûlure là où il avait été suspendu trop près d’un feu. J’en ai eu pour mon argent avec celui-là.

Quel aspect de tes expéditions préfères-tu?

Le fait de partir dans un paysage inconnu et non familier avec seulement une carte et l’équipement nécessaire pour survivre (canot, tente, sacs de couchage, nourriture, etc.). Une telle autonomie procure un profond sentiment de satisfaction.

Quand nous partons en famille, nous dormons tous serrés les uns contre les autres – ma femme, nos deux garçons et moi-même – dans une tente en dôme pour quatre personnes. Les garçons prennent leur toutou, nous leur lisons une histoire et lorsqu’ils sont endormis, Christine et moi célébrons la fin de la journée avec une gorgée de scotch, en écoutant le clapotis des vagues sur le rivage et le cri occasionnel et déchirant d’un huard solitaire. Je dors toujours aussi bien dans une tente que dans mon propre lit. Mieux, en fait, avec l’air frais sur mes joues, le sol ferme en dessous et le doux parfum des aiguilles de pin.

Quel est ton meilleur conseil en plein air?

Ne vous pressez pas. Les plus grandes récompenses de la nature viennent du simple fait d’y passer du temps. Alors, faites des pauses durant vos randonnées. Ne courez pas pour vous rendre au sommet, puis pour redescendre. Prévoyez des jours de repos lors de vos excursions en canot. Attardez-vous sur le rivage et écoutez le chant des grenouilles. Regardez le jeu de la lumière et le mouvement des feuilles dans le vent. La vie moderne est souvent une course effrénée – offrez-vous le cadeau de ralentir quand vous allez dehors. Vous ne savez jamais ce que vous allez découvrir.

Des astuces pour les expéditions?

Commencez toujours par manger vos meilleurs aliments, même si c’est contre nature. On a tendance souvent à garder le meilleur pour les moments du voyage où on a besoin d’un petit remontant. Mais voyez-le plutôt comme ceci : au cours d’un voyage de dix jours, si vous prenez votre meilleur repas le premier jour, puis encore votre meilleur repas le deuxième jour, puis le troisième jour, et ainsi de suite, vous finirez par manger ce que vous avez de meilleur dans votre sac chaque jour. Si vous gardez le meilleur repas pour la fin, il sera probablement périmé à ce moment-là (car les meilleurs repas ont généralement des ingrédients frais) ou vous risquez d’atteindre votre destination plus tôt et ne jamais le manger. Faites-moi confiance : mangez vos meilleurs plats en premier. Cela fait toute la différence!

Les coups de cœur de Bruce

  • Le sac de couchage Centarus -9 de MEC: Ce sac de couchage est tellement pratique! Quand les nuits sont fraîches, il est chaud et douillet et quand il fait chaud, il respire et reste confortable. Je l’adore, et je l’ai utilisé pendant des dizaines d’années lors d’expédition en rafting, en kayak de mer et en surf à pagaie, et pour le camping en voiture. Tous les membres de ma famille en ont un.
  • Le manteau Synergy de MEC: J’ai utilisé le Synergy pour faire du ski au Chili, de la randonnée en Irlande, du kayak de mer sur la côte ouest et de l’alpinisme dans les Rocheuses.
  • Le réchaud DragonFly de MSR: Ce réchaud est un outil fiable et solide. Sa durée de vie est éternelle, il est facile à réparer et je peux m’y fier dans toutes les situations, de l’alpinisme aux sorties estivales sur la plage.