12 décembre 2023
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Selon un vieil adage populaire, la notion d’amitié n’existe pas les jours de poudreuse. Mais quand on réunit des athlètes de niveau professionnel et des vidéastes pour une sortie de ski de haute route dans la chaîne Tantalus, et qu’on ajoute à cela des skis blackcrows et des guides de montagne Altus, il est clair que l’amitié est au rendez-vous, autant que la poudreuse. – MEC
Les sommets de la chaîne Tantalus sont bien visibles depuis la route 99 vers Whistler. (La partie de la chaîne qui traverse Squamish est située sur le territoire du peuple Skwxwú7mesh Úxwumixw.) Ils sont abrupts et couverts de glaciers et, en hiver, ils sont frappés par d’énormes tempêtes du Pacifique, de sorte qu’ils sont difficiles d’accès pour les skieurs, en plus d’être situés de l’autre côté de la rivière Squamish. Vous ne pouvez pas simplement commencer votre ascension en peaux depuis un stationnement. Cette chaîne est près de la maison, mais isolée et un peu mythique.
Photo: Le groupe consulte une carte de la chaîne Tantalus avec Sofia Forsman, d’Altus Mountain Guides, pour recueillir des renseignements sur le terrain.
« C’était la première fois que je skiais avec un groupe composé exclusivement de femmes (guide, vidéaste, photographe, athlètes) et c’était génial. »
Ce que j’aime le plus des aventures d’hiver dans l’arrière-pays, ce qui les rend vraiment agréables, c’est de partager l’expérience avec d’autres personnes qui aiment les montagnes. Quand je repense à mes meilleurs jours de ski, je n’étais pas seule, j’étais toujours avec des amis.
Photo: Yuki Tsubota (à gauche), ambassadrice de la MEC et athlète des blackcrows, et Celeste Pomerantz (à droite), coéquipière des blackcrows.
La plupart du temps dans l’arrière-pays, on fait partie d’une poignée de personnes au milieu de nulle part. J’adore le calme qu’apporte l’hiver, c’est quelque chose qui semble difficile à trouver dans le monde d’aujourd’hui.
Photo: Ascension sur la neige vierge de la chaîne Tantalus (de gauche à droite : Sofia, Celeste, Rosie, Yuki et Nikki).
« Pour moi, skier dans l’arrière-pays, c’est retomber amoureuse du sport. Après huit ans de compétition au sein de l’équipe nationale canadienne, je sentais ma passion pour le ski s’éteindre. »
Comme j’ai grandi dans le monde du ski acrobatique de compétition, je n’ai pas eu souvent l’occasion de me rendre dans l’arrière-pays. J’étais sur la route pendant trois semaines, à la maison pendant quelques jours, puis de nouveau sur la route. J’ai skié dans la poudreuse à la station autant que possible, mais ce n’est qu’en 2020, à ma retraite, que j’ai commencé à m’y intéresser davantage.
Photo: Athlète blackcrows, Celeste Pomerantz, passe en mode ski et se prépare à profiter de quelques virages sur ses Camox Freebird.
Ma première véritable expérience en haute route a eu lieu après les Olympiques en 2018 – une saison tellement mouvementée pour moi. J’avais pris le temps de m’évader avec ma famille et mes amis au refuge Ymir dans les Kootenays. Je me souviens très bien du ski de printemps au soleil, mais aussi des ampoules et de mes fléchisseurs de la hanche endoloris (fixations à châssis et bottes de haute route). Depuis, grâce à du meilleur matériel, toutes mes autres sorties ont été nettement moins pénibles. J’ai aussi continué de perfectionner mes connaissances de l’arrière-pays et j’ai suivi ma formation AST 2 d’Avalanche Canada sur la sécurité en avalanche.
Photo: Yuki, Celeste et Rosie (de gauche à droite) testent leur DVA.
Je ne fais rien de spécial pour me préparer à la saison de ski. Je suis une personne très active, alors j’essaie simplement de rester en forme. L’été, c’est facile avec le vélo et la randonnée, mais pendant environ un mois à l’automne, il fait trop humide et trop froid pour faire du vélo, alors je m’entraîne à la salle de sport.
Photo: Celeste, Nikki, Yuki et Rosie (de gauche à droite) se préparent pour la montagne.
Si vous vous aventurez dans l’arrière-pays, ne négligez pas l’importance de suivre une formation avec Avalanche Canada ou Avalanche Québec. Savoir utiliser son matériel, prendre de bonnes décisions en groupe, être à l’aise avec les personnes avec qui on skie, et leur faire confiance si quelque chose devait arriver, tout cela fait partie de l’équation de sécurité. Il est essentiel de s’informer régulièrement des conditions et de vérifier le bulletin d’Avalanche Canada.
Photo: Yuki Tsubota (à l’arrière) avec Celeste Pomerantz (gauche), aussi athlète blackcrows, et ses amies Rosie Plensky (deuxième à gauche) et Nikki Blackall (à l’avant) en route vers la chaîne Tantalus.
Mes coups de cœur
Manteau et salopette Couloir GORE-TEX Pro de MEC
La côte ouest est humide et c’est impensable de sortir de la maison sans un ensemble en GORE-TEX. Le manteau et la salopette Couloir forment un excellent duo pour vous garder au sec, en plus de permettre d’ajouter des couches en fonction de votre aventure et de la température extérieure.
MEC a vraiment bien réussi ce produit! Si j’avais à choisir mes trois caractéristiques préférées, je dirais le porte-casque, l’ouverture à glissière dans le panneau arrière et l’espace de 10 litres adaptable grâce à la fermeture enroulable.
Skis Atris Birdie 105 de blackcrows
Les Atris sont mes skis de tous les jours pour la haute route. Je préfère un ski un peu plus lourd aux modèles légers pour la haute route. Celui-ci est dynamique et la spatule large permet de bien flotter sur la neige profonde.
Photos de Robin O’Neill (@robinoneill)
Vidéo de Zoya Lynch (@zoyalynch)
L'équipe: Yuki Tsubota (@yuki_tsubota), Celeste Pomerantz (@celeste.pomerantz), Nikki Blackall (@nikkaaaay), Rosie Plensky (@rosieplensky) et guide Sofia Forsman (@sofiaforsmans) de Altus Mountain Guides (@altusmtnguides)
