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5 choses à savoir avant de s’aventurer dans l’arrière-pays

31 décembre 2020

Articles trouvés dans Activités, Astuces et conseils

Quiconque souhaite explorer l’arrière-pays cet hiver, que ce soit à ski, en raquettes, en planche divisible ou même en motoneige, a la responsabilité de se tenir à jour sur les compétences et l’équipement de sauvetage. Néophytes, ne vous laissez pas intimider par les techniques et le matériel qui ne vous sont pas familiers. Vétérans, rafraîchissez régulièrement vos connaissances en suivant des cours et en pratiquant vos techniques pour éviter de rouiller.

Donc, voici les cinq règles essentielles que vous devriez respecter avant votre première sortie de l’année dans l’arrière-pays (ou en périphérie des centres de ski).

1. Suivez une formation

Cette règle est d’une importance primordiale. Toutes les personnes de votre groupe doivent suivre au minimum le cours CSA 1 (cours de sécurité en avalanche niveau 1) offert par Avalanche Québec. Elles doivent également rafraîchir leurs connaissances chaque année. Les cours de sécurité fournissent une base pour choisir le terrain en fonction des prévisions météo, et gérer les risques d’avalanche selon une approche systématique.

2. Procurez-vous le matériel essentiel

Chaque personne doit transporter – et savoir utiliser – un DVA (détecteur de victime d’avalanche), une pelle et une sonde.

D’autres articles importants rempliront votre sac à dos, comme de l’eau, de la nourriture, une trousse de premiers soins, un manteau isolant supplémentaire et du matériel de communication… mais le DVA, la pelle et la sonde constituent la base du matériel de sécurité.

Remarque : il est crucial que chaque personne possède un DVA de pointe, c’est-à-dire un modèle numérique à trois antennes. Les modèles à une antenne (analogues) sont désuets et dangereux. Même si l’investissement est important, il est nécessaire.

3. Exercez-vous, souvent!

Il ne suffit pas de posséder le matériel de sécurité, il faut aussi savoir l’utiliser – sans hésiter. Vous devez absolument vous exercer. Exercez-vous avec la pelle (il existe une méthode pour creuser profondément et rapidement). Exercez-vous avec la sonde (pouvez-vous faire la différence entre de la roche et un sac enseveli sous la neige?). Et surtout, exercez-vous à effectuer des recherches à l’aide d’un DVA – avec un, deux ou trois appareils ensevelis – jusqu’à ce que le protocole de recherche devienne une seconde nature.

4. Formez une équipe

Les personnes avec qui vous partez dans l’arrière-pays jouent un rôle important sur la sécurité du groupe. Ne laissez donc pas votre choix reposer sur le hasard d’un appel téléphonique de fin de soirée. Par ailleurs, le cours CSA 1 porte aussi sur les facteurs humains qui peuvent nuire à la capacité d’un groupe à prendre des décisions éclairées, comme la complaisance en terrain familier ou l’esprit de compétition mal placé pour faire la première descente dans la neige fraîche. En fin de compte, une bonne communication, de la patience et de la discipline sont la clé.

5. Préparez-vous pour votre journée

Avant de passer la porte, chaque membre du groupe doit consulter le bulletin d’avalanche. Est-ce que les objectifs, les trajets alternatifs et les points de retour sont clairs? Est-ce que vous avez informé une personne de vos plans et du moment prévu de votre retour?

Les excursions dans l’arrière-pays offrent de magnifiques récompenses, mais s’accompagnent aussi de responsabilités importantes. Toutefois, celles-ci ne devraient pas vous dissuader ou vous empêcher de profiter des merveilles de l’hiver. En appliquant l’approche systématique enseignée dans les cours CSA d’Avalanche Québec, et en vous accompagnant de personnes communicatives, patientes et disciplinées, les risques peuvent être gérés efficacement.

Les produits préférés de Bruce pour l’arrière-pays

Collage of backcountry ski gear
  • Les skis QST 92 de Salomon: Mon arme secrète pour m’éloigner un peu des centres de ski. Ces skis peuvent flotter dans la poudreuse, mais sont assez étroits et rigides pour exécuter de beaux virages sur les pistes damées. Légers et dynamiques, ils demeurent maniables dans presque toutes les conditions.

  • Les fixations Ion 12 de G3: La dernière chose que je souhaite, c’est qu’une de mes fixations se détache lorsque j’entame mes virages. Le modèle Ion 12 est assez léger pour le ski de haute route, mais assez solide pour prévenir les ouvertures accidentelles à la descente.

  • Les bâtons de ski Expedition de Black Diamond: J’ai utilisé une paire de ces bâtons pendant 20 ans, et malgré mes voltiges et mes chutes, ils ne se sont jamais pliés ni coincés. Je leur ferais confiance n’importe où.

  • Les peaux d’ascension Alpinist de G3: Adhérentes, légères et facile à mettre et à retirer… Quoi demander de mieux?

  • Le pantalon Ferrata de MEC: J’aime ce pantalon depuis 25 ans. Ma première paire tient en un morceau grâce à du fil, de la soie dentaire et du duct tape. Donc, l’hiver dernier, je m’en suis acheté une nouvelle paire et elle est tout aussi géniale pour les aventures dans l’arrière-pays, par sa respirabilité et sa capacité à repousser la neige.

  • Le manteau Synergy de MEC: J’aime avoir la certitude que je peux affronter les pires conditions météo en tout confort. Le manteau Synergy me sert d’abri contre les intempéries depuis des années.


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