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6 habitudes d’athlètes accomplis

6 avril 2017

Articles trouvés dans Activités, Astuces et conseils

Au-delà des capacités physiques naturelles, c’est la détermination, l’entraînement et la santé globale des grands athlètes qui les rendent si impressionnants. Pour vous aider à vous préparer comme un pro, nous avons demandé à trois ambassadeurs MEC de partager leurs meilleurs conseils sur la façon de se concentrer, de prendre part à une compétition et de récupérer. Que vous soyez un skieur, un coureur, un grimpeur ou un cycliste (ou toute personne active qui veut s’améliorer), vous profiterez de ces six habitudes qui vous aideront à vous entraîner plus efficacement et à atteindre vos objectifs.

1. Le sommeil est essentiel

Le sommeil est crucial pour votre entraînement à bien des égards : votre corps en a besoin pour augmenter et maintenir votre masse musculaire et prévenir les blessures et les maladies, et votre esprit en a besoin pour vous permettre de performer et de rester concentré. Toutefois, de bonnes habitudes de sommeil (la fréquence, la qualité et le nombre d’heures) nécessitent une grande discipline, surtout si vous suivez un entraînement rigoureux ou si vous voyagez beaucoup.

Roz Groenewoud, une skieuse professionnelle ayant représenté le Canada aux Jeux olympiques d’hiver en 2014, prend des mesures simples pour avoir un horaire de sommeil régulier, même lorsqu’elle est sur la route :

« Je voyage avec mon propre oreiller que je glisse dans une douce taie en flanelle. Elle me permet de rendre n’importe quel lit confortable et elle maintient mon cou dans une bonne position durant mon sommeil en plus de me rappeler la maison. »

2. Entraînez votre cerveau

Running athlete exhausted at the finish line after a race

L’entraînement psychologique est important dans tous les sports, surtout ceux qui exigent de l’endurance ou qui présentent un niveau de risque élevé. Cela peut signifier de visualiser une course parfaite avant le départ ou de simplement apprendre à se parler durant une course de fond.

Jim Willett, entraîneur personnel, meneur d’un club de course MEC et détenteur du record de vitesse sur le sentier Bruce (885 km, 10 jours, 13 heures et 57 minutes), constate :

« Plus vous courez longtemps, plus vous êtes susceptible de tomber dans ce que j’appelle “le trou noir”. Le trou noir, c’est là où vos pensées négatives et vos doutes risquent de vous consumer. Il est important d’avoir une façon de gérer la situation et de sortir de ce trou [soit] en répétant un mantra, en essayant de s’encourager ou en chantant une chanson motivante, même si on fausse. »

Prendre du temps pour récupérer physiquement  semble évident, mais prioriser la récupération émotionnelle et psychologique l’est tout autant. Après une course ou un événement important, les athlètes devraient prendre le temps de s’ajuster et de réfléchir. Atteindre un objectif apporte une montée d’adrénaline, mais obligent également certains athlètes à se poser la question : « Et maintenant, je fais quoi ? ». Par exemple, des coureurs vivent une dépression lorsqu’ils finissent un marathon. Donc, prenez le temps de vous fixer de nouveaux objectifs et de penser aux aspects de votre vie que vous avez négligés durant votre entraînement : cela fait partie des étapes importantes de la récupération.

3. Évitez le surentraînement

Les athlètes de haut niveau savent qu’il est possible d’abuser des bonnes choses lorsqu’il est question d’entraînement. Travailler trop fort en écourtant votre période de récupération peut vous causer des blessures susceptibles de freiner votre progrès pendant un mois, voire plus. Si vous êtes déterminé dans votre entraînement et si vous vous fixez des objectifs clairs et atteignables, vous n’aurez pas à vous inquiéter de passer tout votre temps au gym, à la piste ou à tout autre endroit où vous vous exercez.

Jim, comme bien d’autres entraîneurs, insiste sur le fait qu’il est important de trouver un équilibre sain. « Courir est clairement une activité à haute intensité. Trouver un [juste] équilibre, puis diminuer l’intensité jusqu’à un événement peut être difficile. » Il ajoute :

« Il n’existe pas de plan idéal, et je préfèrerais prendre part à un événement en étant légèrement sous-entraîné que surentraîné. »

4. Connaissez les outils de votre sport

Group of cyclists during an MEC century ride

À mesure qu’une activité progresse et gagne en popularité dans le monde, l’équipement et la science qui l’accompagne font de même. Aujourd’hui, la technologie avancée peut aider les gens à repousser les limites de leur sport. Il existe des applications et des montres qui permettent de mesurer et de faire le suivi de votre puissance. De plus, l’équipement que vous utilisez – comme les chaussures de course, les skis ou les vélos – est de plus en plus spécialisé. Donc, en plus de contribuer à votre performance, cet équipement peut aussi vous servir à trouver des façons de progresser dans votre entraînement.

Par exemple, Allan Prazsky, ancien cycliste de compétition qui entraîne maintenant les débutants, reconnaît à quel point l’entraînement a changé en raison des nouvelles technologies dans l’univers du vélo. « Les jours où on s’entraînait au feeling sont loin derrière », dit-il. Il souligne :

« Aujourd’hui, il est essentiel de se procurer un capteur de puissance. À la fin de la journée, vous pouvez savoir exactement la quantité d’énergie dépensée grâce à une conversion mathématique. Il n’y a pas de cachette. »

5. Trouvez votre zone

Qu’il s’agisse d’écouter une chanson qui les stimule ou de simplement suivre une routine qui les calme, les athlètes d’expérience connaissent les choses qui les aident à performer au meilleur de leur capacité. Déterminez ce qui vous aide à entrer dans votre zone. Pour Georgia Astle, native de Whistler (Colombie-Britannique) qui fait de la compétition de vélo de montagne, c’est de respecter un horaire :

« Lorsque je me prépare pour une course d’enduro ou une compétition de descente, surtout dans un endroit que je ne connais pas, je dois suivre une routine : garder mon équipement propre, étendre mes vêtements, me lever, prendre une douche, m’étirer, visualiser la piste et tester les sentiers afin de me sentir vraiment prête. »

« Il est important de maintenir le stress à un niveau bas et de permettre à votre esprit et à votre corps de performer au meilleur de leur capacité le jour de la course », explique Georgia.

6. Apprenez quand et comment faire le plein d’énergie

Votre stratégie en matière de réhydratation et de recharge énergétique dépendra de ce que vous faites. Toutefois, les athlètes accomplis vous diront qu’ils ne se lancent jamais sans une collation sous la main. Avant de partir en période d’entraînement, Roz fait le plein de barres énergétiques. Elle voyage aussi avec du beurre d’amandes et des protéines en poudre.

Il n’est pas recommandé de s’entraîner l’estomac vide, mais il est aussi important de connaître quel carburant aide votre corps à récupérer après avoir tout donné. Allen suggère de consommer des glucides après une séance intense.

« Tout de suite après un entraînement intense, le corps peut travailler jusqu’à trois fois plus qu’en temps normal pour arriver à refaire le plein d’énergie, essentiellement en devenant une éponge pour reconstituer les réserves de glycogène. Plus vite le corps arrive à reconstituer ces réserves, plus vite il pourra récupérer. »

Vous voulez en savoir plus sur les moyens de s’entraîner efficacement ? LisezMaîtriser l’art de l’entraînement par intervalles, ou notre série sur la courseDevenir un meilleur coureur (en anglais).


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