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15 choses à savoir avant de prendre les sentiers

29 mars 2018

Articles trouvés dans Activités, Astuces et conseils

Vous souhaitez plonger dans l’univers merveilleux de la course sur sentier ? Allez-y ! Il y a tant de bonnes raisons de le faire. Pour vous permettre de partir du bon pied, nous avons discuté avec des employés et des ambassadeurs MEC afin de dresser une liste des trucs qu’ils ont appris dans la boue et l’adversité.

1. Vous n’avez pas à courir en tout temps

Voici un secret au sujet de la course sur sentier : marcher est tout à fait cool, surtout dans les montées. En fait, marcher est tellement normal, que les coureurs lui ont donné un nom génial : le power hiking. C’est comme marcher, mais avec un peu plus de rythme.

« Dans les côtes abruptes, marcher peut parfois être plus rapide que courir, explique Nick Elson, ambasseur MEC de course sur sentier. J’ai souvent vu des coureurs tenter de monter une côte à la course jusqu’à ce que, n’en pouvant plus, ils finissent par marcher d’un pas traînant. Il est préférable de marcher d’un bon pas en maintenant un effort constant tout au long du parcours. »

2. Vous avez droit à de délicieuses collations

Manger de bonnes choses est une pratique profondément ancrée dans la culture des coureurs sur sentier. Durant les événements de course, les stations de ravitaillement sont souvent de véritables buffets regorgeant, par exemple, de melon d’eau, de jujubes, de bretzels, de chips, de pommes de terre à l’anglaise ou de chocolat. Durant les ultras, on va même jusqu’à offrir des quesadillas, des avocats et du bacon ! Après tout, combien de pochettes de gel pouvez-vous ingurgiter avant d’avoir envie d’autre chose ? De plus, courir avec un sac permet aux coureurs d’apporter leur propre nourriture, même s’ils ne participent pas à une course. Et la bière d’après-course, c’est aussi une tradition en passant.

3. Il n’est pas nécessaire de participer à des ultras

La course sur sentier et les ultras (l’ultramarathon est une course dont la distance dépasse les 42,2 km du marathon) vont de pair, comme les dattes et le beurre d’arachides (essayez ça, c’est délicieux). Mais ça ne veut pas dire que vous devez participer à des ultras pour être un coureur sur sentier. Courez le nombre de kilomètres que vous voulez – du moment que vous courez sur un sentier, vous êtes un coureur sur sentier. Point final.

4. Les choses étranges deviennent normales

Courir avec un sac à dos ? Ça deviendra normal. Faire pipi derrière un buisson ? Ça aussi. Toutes ces petites choses qui vous paraissent étranges, comme nommer un arbre ou se déguiser en banane pour encourager un ami coureur, feront désormais partie de votre vie.

5. Investissez dans une casquette cool

Non seulement elle protège du soleil et de la pluie, mais elle vous donnera fière allure sur vos photos en forêt. « J’ai la même casquette depuis maintenant quatre saisons. Elle commence à avoir du vécu, mais je l’adore, dit Dennis, employé MEC. Mon chien s’excite quand il me voit la prendre parce qu’il sait qu’une belle sortie l’attend. »

6. La communauté est géniale…

Les coureurs sur sentier vous accueilleront à bras ouverts… et suants. Les clubs et les ateliers de course sont de bonnes façons de s’initier aux sentiers. Ils sont bien sympathiques ces coureurs.

7. …et les courses sont extraordinaires.

« La première fois que j’ai participé à une course sur sentier, raconte Dennis, j’étais impressionné par le nombre de coureurs qui ont pris le temps de m’encourager – et qui ont dépensé une quantité précieuse d’oxygène pour le faire. Un jour, alors que je peinais dans une montée, Gary Robbins est passé à côté de moi en criant “Ça va bien, lâche pas!” Gary Robbins ! Qu’on soit parmi les meneurs ou derrière le peloton, tout le monde semble avoir le même objectif : avoir du plaisir à courir en plein air, sur les sentiers. C’est pourquoi j’aime tellement ce sport et cette communauté. » Bien dit.

8. Les choses peuvent se gâter

Sur les sentiers, les désagréments habituels bien connus des coureurs – ampoules, ongles noircis, morve au nez – peuvent s’amplifier. Chaussettes sales, sac trempé de sueur dans lequel ramollit une banane à moitié écrasée, pas de toilette à moins d’une heure, de la boue jusqu’aux chevilles, tomber dans cette boue… Oui, la course sur sentier peut être éprouvante. Mais ces défis supplémentaires deviennent des histoires drôles à raconter à vos partenaires de course, et aussi fou que cela puisse paraître, ils font partie du plaisir de la chose.

9. L’inscription aux courses sur sentier est généralement moins chère

Comme les courses sur sentier ne nécessitent pas de fermeture de rues, elles sont généralement plus abordables que celles sur route. De plus, si vous travaillez à une course comme bénévole, les organisateurs offrent parfois une participation ultérieure gratuite ou à prix réduit en guise de remerciement.

10. Apportez toujours votre appareil photo

Chiens mignons, arbres mystérieux, sauts de groupe ! Gardez votre téléphone à portée de la main pour immortaliser tout moment magique qui peut se produire en sentier.

11. Temps passé debout sur vos pieds

Plutôt que de dire qu’ils feront un 12 km, les coureurs vous diront qu’ils partent pour deux heures. Comme les sentiers varient beaucoup sur le plan des dénivelés et du terrain, la distance comme telle perd un peu de son sens au regard de l’effort à donner. De nombreux coureurs visent donc une durée approximative pour une distance précise (jusqu’au jour de la course, bien sûr).

Et la cadence ? « Sur la route, la vitesse en donne une bonne idée, explique Nick Elson, mais ce n’est pas nécessairement le cas sur les sentiers, surtout si le dénivelé positif et négatif sont importants. »

12. Votre mère avait raison

Préparez-vous avant de partir de la maison. Apprenez de ceux (comme moi) qui ont déjà vécu 25 minutes d’angoisse à avancer dans la lumière déclinante d’une fin de journée. Dans la forêt, la nuit tombe plus rapidement que sur les routes, et il n’y a pas de lampadaires. Leçon apprise : même si vous prévoyez « sortir pas trop longtemps », assurez-vous d’avoir l’équipement essentiel pour la course sur sentier, notamment une lampe frontale.

13. Les sujets de discussion peuvent devenir plutôt sérieux

Peut-être est-ce le cadre naturel ou l’absence de foule et de feux de circulation, mais il semble que la course sur sentier soit propice aux conversations intimes (entre deux fous rires ou chansons en cœur, évidemment).

14. Les chaussures pour sentier changent la donne

Mes chaussures de course sur route ont fait l’affaire pour mes premières sorties en sentier. Mais après un entraînement sur un terrain particulièrement glissant, j’ai décidé de ne plus négliger le facteur d’adhérence et de me procurer des chaussures de course sur sentier. C’était la deuxième meilleure décision que j’ai prise en matière de course sur sentier (la première était d’apporter des pommes de terre à l’anglaise lors d’une longue sortie caniculaire).

15. La course sur route risque de vous sembler… ennuyante

Bien que l’accessibilité de la course sur route soit imbattable, rire entre amis dans les bois demeure un assez spécial. Vous serez donc averti : les trottoirs risquent de ne plus avoir le même attrait une fois que vous aurez découvert la course sur sentier – mais le compromis en vaut la peine.

.La course sur sentier est à la fois revigorante et relaxante. L’avantage des sentiers, c’est qu’ils vous feront découvrir différents lieux… Les routes ne vous donneront jamais accès aux paysages que vous trouverez dans les forêts et les montagnes.


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