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Vous avez sans doute vécu cette situation : c’est jeudi soir, le week-end s’annonce ensoleillé et tout ce que vous souhaitez c’est de partir faire de la randonnée dans un endroit magnifique. Le problème, c’est que vous n’avez pas de voiture pour vous rendre au départ du sentier. Ou peut-être venez-vous d’arriver dans une nouvelle ville et n’avez pas encore d’amis pour partir à l’aventure? Ou vous ne savez tout simplement pas où se trouvent les coins de nature près de chez vous.

Solution? Parkbus! Ce service d’autobus est un excellent moyen de se rendre dans les parcs nationaux depuis certaines villes canadiennes si vous n’avez pas de voiture. Je suis une grande adepte – et MEC soutient Parkbus comme l’un de ses partenaires communautaires depuis ses modestes débuts.



## Qu’est-ce que Parkbus?
Parkbus relie de nombreuses grandes villes du Canada à près de 75 parcs nationaux et provinciaux. Le service existe depuis près d’une décennie et profite à environ 20 000 personnes à travers le Canada chaque année. L’objectif? Aider un plus grand nombre de personnes à être actives en plein air. Que vous désiriez faire une sortie d’une journée, du camping familial ou des expéditions en milieu sauvage, Parkbus et son partenaire Navette Nature (pour les destinations au Québec) peuvent vous aider. Jetez un coup d’œil aux [destinations de Parkbus](https://www.parkbus.ca/destinations) et à celles de [Navette Nature](https://www.navettenature.com/fr-ca) pour trouver des départs près de chez vous et voir les randonnées de groupe prévues dans le cadre du programme [ActiveDays](https://activedays.parkbus.ca/).

En plus de réduire les obstacles à la pratique des activités de plein air, Parkbus aide aussi l’avancement d’autres pratiques responsables. Par exemple, le transport collectif (c.-à-d. un autobus) contribue à minimiser l’impact environnemental des voitures individuelles. De plus, l’équipe collabore étroitement avec les parcs nationaux et provinciaux pour décider quels parcs il est préférable de visiter et à quel moment, en plus d’inciter les participants à adopter des pratiques récréatives responsables.

« Avant chaque départ, nous envoyons de l’information, y compris des conseils sur la façon de faire son sac, la sécurité, les principes du Sans trace et la préparation pour des sorties en milieu sauvage, explique Alex Berlyand, l’un des deux fondateurs de Parkbus. De plus, un volet éducatif important est mis de l’avant par notre programme d’ambassadeurs – il s’agit de bénévoles qui montent à bord des autobus pour parler de tous ces sujets », poursuit-il. Parkbus s’est également associé à des organismes comme la Société pour la nature et les parcs du Canada et Conservation de la nature Canada pour assurer la présence d’experts qui expliquent l’aspect éducatif de leurs programmes.



## Les débuts
« Parkbus est né de notre expérience personnelle à vivre sans voiture dans une grande ville, explique Boris Issaev, l’autre fondateur de Parkbus. À 18 ans, quand nous avons commencé à conduire, nous avons découvert l’existence de tous ces endroits merveilleux à l’extérieur de Toronto. Cette expérience nous a ouvert les yeux, et nous nous sommes demandé pourquoi aucun service d’autobus ne desservait ces endroits. Nous ne nous attendions pas à ce que cela devienne notre travail à temps plein. »

En 2010, Boris et Alex ont envoyé un courriel au magasin MEC de Toronto pour expliquer leur idée d’un autobus qui ferait la navette vers les parcs. Peu de temps après, ils ont été invités au magasin afin de sonder les membres MEC sur ce qu’ils attendaient d’un tel service. « Cette étape a servi de catalyseur pour l’ensemble du projet », raconte Boris.

Au départ, les deux jeunes hommes voulaient collaborer avec de grandes compagnies d’autobus, mais leurs demandes ont été rejetées. « Nous avons donc loué une grande camionnette blanche, poursuit Boris. Nous avions moins de 25 ans à l’époque, et pour cette raison, seule une entreprise au milieu de nulle part a accepté de nous louer un véhicule. Nous avons conduit tout le monde gratuitement parce que nous ne voulions pas décevoir les gens. Lors de cette première tentative, nous avons rencontré des personnes extraordinaires qui nous ont vraiment donné envie de continuer », ajoute-t-il.

Par la suite, MEC s’est jointe au projet avec un soutien financier pour donner le coup d’envoi, et Parkbus n’a cessé de prendre de l’expansion depuis.



## Randonnées de groupe, navettes gratuites et plus
En plus du manque de transport, d’autres problèmes peuvent empêcher les gens de sortir en plein air. Le manque de compétences et d’équipement, les contraintes financières et le fait de n’avoir personne avec qui pratiquer ces activités sont de véritables obstacles. Donc, MEC collabore avec Parkbus pour arriver à les surmonter.

**Randonnées guidées**: En partenariat avec MEC, Parkbus propose les journées [ActiveDays](https://activedays.parkbus.ca/) qui visent à former des communautés en plein air. Ces sorties offrent aux amateurs l’occasion de faire des rencontres, de faire des randonnées en compagnie d’un guide de Parkbus et d’en apprendre sur les parcs qu’ils visitent avec les experts du plein air.

**Navettes gratuites**: Un service de navette gratuit (oui, gratuit) que vous pouvez utiliser pour vous rendre dans des parcs nationaux à partir de quatre villes canadiennes. Ces [navettes TD Park Express](https://www.parkbus.ca/parkexpress) réduisent considérablement les obstacles financiers à la pratique d’activités de plein air.

**Voyages subventionnés**: Parkbus gère [NatureLink](https://www.parkbus.ca/naturelink), un programme qui offre des sorties subventionnées aux nouveaux·elles Canadien·ne·s pour les initier au plein air.

Au cours des trois dernières années, Parkbus a fait beaucoup de chemin, et MEC a accompagné ses fondateurs tout au long du trajet. Au début, il n’y avait qu’un seul départ tous les deux ou trois mois et maintenant, l’idée s’est transformée en de multiples programmes pour différents groupes d’âge, niveaux d’habileté et emplacements géographiques. C’est vraiment génial de voir comment ils ont développé un produit pour chaque groupe de personnes.

Pas mal pour un projet qui a commencé par deux gars et une *van*.

*MEC Tous dehors est fière de soutenir Parkbus comme l’un de ses*[*partenaires dans la communauté*](/fr/explore/partnerships)*. Photo du haut : Excursion au parc provincial Cypress depuis Vancouver, en navette Parkbus.*



## Articles connexes
- [Voici :](/fr/explore/outdoor-impact)[ MEC Tous dehors](/fr/explore/outdoor-impact)
- [S’intégrer, un coup de pagaie à la fois](/fr/article/sintegrer-un-coup-de-pagaie-a-la-fois)
- [7 façons responsables de camper et de faire de la rando](/fr/article/7-ways-to-camp-and-hike-responsibly)



Votre accès à l’aventure en plein air. Découvrez comment deux gars ont mis sur pied un service qui permet à 20 000 personnes de visiter des parcs chaque année.

Pas d’auto pour aller en rando? Solution : Parkbus | Blogue MEC

Pas d’auto pour aller en rando? Solution : Parkbus

Dans un pays comprenant près de 10 millions de kilomètres carrés de forêt dense, de lacs paisibles et de hautes montagnes, ce ne sont pas les activités de plein air qui manquent. Mais lesquelles représentent des expériences canadiennes ultimes susceptibles de figurer sur votre liste de choses à faire ? Aventuriers, attelez-vous ! Voici une (courte) liste d’expériences à concrétiser.

## 1. Surfez les vagues de Tofino
Située sur la lointaine côte Ouest, Tofino constitue l’une des meilleures destinations pour le surf au Canada. Bordée par 35 km de plage, elle offre des vagues toute l’année (oui, la [combinaison isothermique](/fr/id%C3%83%C2%A9al-pour/surf/produits/nautique/vetements-pour-les-activites-nautiques/combinaisons-isothermiques-et-vetements-en-neoprene/combinaisons-isothermique/c/1043) est nécessaire), de magnifiques paysages et l’atmosphère décontractée typiques d’une plage du Sud.

## 2. Faites l’ascension d’une montagne à Banff
Rien n’incarne mieux l’immensité du paysage canadien que ses Rocheuses. Si vous n’êtes pas très expérimenté en montagne, vous pouvez opter pour la via ferrata du mont Norquay, au parc national de Banff. Bien connue dans les Alpes, la via ferrata est un réseau d’échelles, de câbles et de ponts installés sur le versant d’une montagne pour permettre à tous ceux qui ont un peu de témérité, et de [bonnes chaussures](/fr/produits/bottes-et-chaussures/chaussettes/chaussettes-de-randonnee/c/1518?b=100-1549-605), d’y progresser.



## 3. Expédition de canot au parc Algonquin
L’Ontario comble son manque de montagnes par le nombre impressionnant de lacs qu’on y trouve, soit 250 000. Et c’est d’autant plus évident dans le parc Algonquin, le plus vieux parc de la province, dont la vraie beauté réside dans la promesse d’une complète solitude. [Planifiez une expédition de canot](/fr/product/5029-277/A-Paddler&apos;s-Guide-to-Algonquin-Park) et montez le campement sur le bord d’un lac tranquille auquel vous pouvez accéder à partir de l’un des points de mise à l’eau, sur la route 60, plus au nord.

## 4. Parcourez le sentier Bruce
Le sentier Bruce s’étend sur 885 km le long de l’escarpement du Niagara, de St. Catharines à Tobermory. Parcourir le sentier d’un bout à l’autre peut prendre plus d’un mois. Toutefois, il existe plusieurs randonnées d’une journée pour explorer cette réserve de la biosphère de l’UNESCO.



## 5. Pagayez au parc national des Mille-Îles
Situé dans le fleuve Saint-Laurent, l’archipel des Mille-Îles est marqué par l’histoire et l’aventure; on peut y admirer des châteaux du 20e siècle et des champs de bataille de la guerre anglo-américaine de 1812. Choisissez un parcours de plusieurs jours pour mieux explorer la région ou [apportez votre embarcation](/fr/produits/nautique/kayak/kayaks/c/911) et plantez votre [tente](/fr/produits/camping-et-de-randonnee/tentes-baches-et-sacs-bivouacs/tentes/c/1449) quelque part sur une berge à Gananoque.

## 6. Roulez sur la Route verte
En 2010, cette piste [cyclable](/fr/produits/velo/velos/c/854) qui traverse les Cantons-de-l’Est a été nommée la plus belle au monde par la société National Geographic, trois ans après son inauguration. S’étendant sur 5300 km, la Route verte constitue le plus vaste réseau cyclable au pays, traversant des campagnes et des villes en plus de longer des rivières (vous pouvez même passer une nuit dans un phare).



## 7. Jouez à la géocachette le long du Sentier de la Confédération
Traversant l’Île-du-Prince-Édouard d’est en ouest, le Sentier de la Confédération long de 435 km est le tronçon du sentier Transcanadien sur l’île. La faible dénivellation du sentier en fait une randonnée accessible à la plupart des personnes, peu importe leur condition physique. De plus, le sentier compte plus de mille cachettes, ce qui en fait un lieu de choix pour les explorateurs qui ne partent jamais sans leur [GPS](/fr/produits/camping-et-de-randonnee/electronique/orientation-gps/gps-compacts/c/1249).

## 8. Monter le mont Gros-Morne
Dominant le paysage du haut de ses 806 m, le mont Gros-Morne nous apprend l’humilité (et fournit la preuve qu’il n’est pas nécessaire de voyager jusqu’en Scandinavie pour admirer des fjords majestueux). Le sentier James Callaghan de 16 km passe par des chemins boisés, puis rocailleux avant d’aboutir au sommet.



## 9. Campez sous le soleil de minuit
Au solstice d’été, faites l’expérience d’une journée où le soleil ne se couche pas pendant 24 heures dans les régions du Nord, comme le Yukon ou les Territoires du Nord-Ouest. Cette lumière prolongée vous donnera amplement le temps d’explorer les environs avant de monter le campement dans un endroit comme le parc national Kluane. Si vous voulez pousser l’expérience au maximum, montez jusqu’au parc national Ivvavik, où Parcs Canada y offre des tours guidés.

Nous sommes chanceux, les Canadiens. Nous avons accès à de longs sentiers, à des montagnes à proximité de la ville et à un vaste réseau de rivières et de lacs pour y vivre des aventures. C’est à vous d’en profiter, explorateurs !



## Articles connexes
- [Liste de vérification pour le voyage](/fr/explore/travel-checklist)
- [C’est toujours le moment de voyager](/fr/article/the-time-to-travel-is-always-now)
- [Le pantalon de voyage par excellence](/fr/article/the-ultimate-travel-pants)

*Publié à l’origine en 2016. Mis à jour en 2019.*





Sorties de plein air inspirantes à faire au Canada, que ce soit rouler sur la Route verte ou parcourir le sentier Bruce. Combien en avez-vous coché sur votre liste ?

Liste de rêves pour les intrépides d’entre nous | Blogue MEC

Liste de rêves pour les intrépides d’entre nous

Saviez-vous que MEC choisit différentes expéditions à soutenir deux fois par année ? Dans le cadre de notre programme du volet communauté [MEC Tous dehors](/fr/explore/community), nous fournissons de l’équipement et des fonds à nos membres afin de leur permettre de réaliser leurs projets d’expédition les plus ambitieux.

Faites le plein d’inspiration en découvrant les projets estivaux d’autres membres de MEC. Leurs aventures vous motiveront peut-être à relever de nouveaux défis cet été, qu’il s’agisse d’une nuit en vélo-camping, d’un voyage sans transports motorisés ou d’un projet d’escalade auquel vous rêvez depuis longtemps.

Bien sûr, pour des projets de plus grande envergure, jetez un coup d’œil à notre [page de soutien des expéditions](/fr/explore/outdoor-impact). Nous acceptons les demandes de bourse jusqu’au 7 août 2019 et sommes impatients d’en savoir plus sur vos prochaines aventures.

## IceSend : l’Islande à vélo


**Membres de MEC**: Oliver Jorgensen, Kieran Evans, Jalen Sekhon

**Suivez-les**: [@icesend.exp](https://www.instagram.com/icesend.exp/), [IceSend sur Vimeo](https://vimeo.com/icesend)

Leur mission : une expédition de vélo-camping de la pointe nord jusqu’à la pointe sud de l’Islande, un trajet jamais parcouru traversant « l’épine dorsale » du pays. Deux des membres d’IceSend sont aussi des employés MEC, et lorsqu’ils ne sont pas en train de conseiller nos membres, on peut les trouver sur leurs vélos. Nous étions très impressionnés par la demande de bourse de cette équipe, qui a également décroché un financement auprès du VIMFF (festival international des films de montagne de Vancouver) dans le cadre de son programme de [bourses d’aventure avec MEC](https://vimff.org/mec-adventure-grant/). Surveillez la programmation du festival pour assister à leur présentation sur cette traversée peu documentée.

Dans leurs sacs à dos :

- [Veste Uplink de MEC](/fr/product/5053-430/Veste-Uplink)
- [Collant à bretelles Bolt de MEC](/fr/product/5052-537/Collant-%C3%A0-bretelles-Bolt) et [short Crinkum de MEC](/fr/product/5035-503/Short-Crinkum)
- [Maillot à glissière T2 de MEC](/fr/product/5057-792/Maillot-%C3%A0-glissi%C3%A8re-T2)
- [Balise inReach SE+ de Garmin](/fr/product/5053-915/Balise-inReach-SE%2B)

## Expédition de vélo-camping et d’escalade dans la chaîne Côtière


**Membres de MEC**: Michael Ford, Alyssa Stapleton, Matthew Janeway

**Suivez-les**: [@mikegoesupanddown](https://www.instagram.com/mikegoesupanddown/) et [@janesway_](https://www.instagram.com/janesway_/)

Les membres de cette équipe autonome souhaitent être les premiers à gravir les parois longeant un nouveau trajet de vélo hors route de 1 572 km, qui parcourt toute l’étendue de la chaîne Côtière de la Colombie-Britannique. Le trio a planifié l’expédition dans l’intention d’accéder à des zones alpines isolées en demeurant autosuffisant et en ne recourant qu’à l’énergie humaine pour leurs déplacements. Optant pour une approche novatrice qui combine le vélo-camping, l’escalade, l’alpinisme et l’aviron, l’équipe se rendra de Prince Rupert à Vancouver en réalisant quelques premières ascensions sur son chemin, notamment dans la chaîne Howson, dans le parc provincial Ts’yl-los, à Bella Coola et dans la région Sea to Sky.

Dans sa demande de bourse, l’équipe a souligné que le fait de se déplacer à vélo plutôt qu’en voiture leur permettrait d’éviter l’émission de 588 kg de CO2 et de renforcer leur sentiment de responsabilité à l’égard de l’environnement. Sur leur chemin, les membres de l’équipe traverseront trois des quatre points d’accès de la route à l’océan qui passent par la chaîne Côtière, deux cols non asphaltés situés à plus de 1 200 m d’altitude, ainsi que le réservoir Nechako (en radeau gonflable).

## Expédition en kayak de l’Alaska à l’île de Vancouver


**Membres de MEC** : Owen Enright, Andrew Green, Gordon Kerslake, Arden Schiller, Alex Morrow

Cette équipe de kayakistes expérimentés prévoit se rendre de l’Alaska jusqu’au sud de l’île de Vancouver en kayak de mer, en ne recourant à aucun transport motorisé. Bien que les kayakistes empruntent normalement le passage de l’intérieur pour accomplir ce périple, l’équipe souhaite parcourir toute l’étendue de la côte, en suivant le « passage extérieur ». L’itinéraire choisi présente plus de défis : côte escarpée, conditions extrêmes, peu de points d’accostage et plages difficilement accessibles. Entièrement autosuffisante, l’équipe recourra à la pêche et à la cueillette pour étirer ses réserves alimentaires.

Cette expédition n’est pas documentée sur Instagram, mais elle nous rappelle qu’il est temps de sortir nos kayaks. Vous avez toujours voulu essayer le kayak ? Jetez un coup d’œil aux [événements de canot et kayak](https://evenements.mec.ca/?start%5Bvalue%5D%5Bdate%5D=2019-06-27&activity%5B%5D=3&city=&store=) dans votre coin.

Dans leurs sacs à dos :

- [Manteau Tonquin GORE-TEX de MEC](/fr/product/5050-728/Manteau-Tonquin-GORE-TEX)
- [VFI Fulcrum Guide de MEC](/fr/product/5034-115/VFI-Fulcrum-Guide)
- [Tente TGV 2 de MEC (4 saisons pour 2 personnes)](/fr/product/5047-590/Tente-TGV-2)
- [Oreiller Deluxe de MEC](/fr/product/5046-842/Oreiller-Deluxe)

## Expédition aux sommets du bassin Klite


**Membres de MEC**: Travis Foster et Drew Leiterman

**Suivez-les**: [@drewmagoo66](https://www.instagram.com/drewmagoo66/)

L’objectif : escalader trois sommets escarpés en granite qui s’élèvent telles des cathédrales gothiques du bassin Klite, en Colombie-Britannique. Bien que cette zone soit connue des pros depuis déjà quelque temps, elle demeure largement inexplorée.

Selon Drew et Travis, le pilier sud du bassin Klite, qui s’élève à 1 400 m de la base au sommet, est un objectif de classe mondiale. Les piliers central et est, s’élevant respectivement à 1 200 m et à 1 000 m, s’ajoutent au décor impressionnant pour en faire un lieu magique. Pour citer l’alpiniste John Clarke : « Le sommet du bassin Klite est un triomphe d’architecture en granite. Son redoutable pilier sud est un classique qu’on escaladera un jour. » Or, malgré l’enthousiasme de M. Clarke, personne n’a encore réalisé cet exploit.

Franchir le versant nord du bassin Klite constitue en soi un défi de taille. Selon John Baldwin, il faut traverser « une arête de montagne en granite étroite et sauvage bordée de falaises de 1 000 m de chaque côté ». Drew et Travis se réjouissent à l’idée de vivre une expérience comparable à celle des premiers grimpeurs qui se sont rendus au fjord Sam Ford. « Nous avons l’impression que c’est trop beau pour être vrai, mais nous avions eu cette même impression avant notre expédition dans la vallée de la rivière Daniels », confient-ils. (Cette récente expédition est montrée dans la photo ci-dessus.)

Dans leurs sacs à dos :

- [Manteau Synergy GORE-TEX de MEC](/fr/product/5047-705/Manteau-Synergy-GORE-TEX)



*Travis porte le manteau Synergy de MEC pour escalader la paroi « Thunder Corner » en premier de cordée, lors d’une récente expédition passée en grande partie sous la pluie. « Le manteau m’a non seulement gardé au sec, mais son tissu extérieur de 70 deniers a résisté à toutes sortes de manœuvres dans des passages étroits », a-t-il rapporté. Photo : Drew Leiterman*

## Le Grand Sentier à pied


**Membre de MEC** : Bonnie Thornbury

**Suivez son parcours** : [@bonnbury](https://www.instagram.com/bonnbury/)

Bonnie a grandi dans un village de 200 habitants. En tant que personne allosexuelle non binaire, Bonnie a trouvé du réconfort dans la nature et a fait de la randonnée dans plus de 30 pays. Son plan pour cette prochaine aventure ? Une randonnée de six mois de l’ouest à l’est du Grand Sentier (anciennement le sentier Transcanadien). Durant cette expédition de 5 000 km, Bonnie souhaite non seulement relever le défi incroyable de se déplacer à pied, sans transports motorisés, dans un cadre naturel ininterrompu, mais aussi renouer avec le Canada.

Bonnie nous explique dans ses propres mots : « Comme bien des gens, je me pose beaucoup de questions depuis les dernières années sur ce que cela signifie d’être de nationalité canadienne. Comment faire pour profiter des plus grandes richesses de ce territoire infiniment grand et diversifié, tout en reconnaissant les dures réalités de notre passé et en travaillant à la réconciliation ? Comment faire une place aux nouveaux Canadiens et aux nouvelles visions de ce qu’est le Canada ? Comment célébrer notre diversité remarquable tout en établissant des liens et des communautés à l’échelle d’un pays aussi vaste ? Je ne peux imaginer une meilleure façon de redécouvrir mon amour pour le Canada et sa population (et d’inciter d’autres à en faire de même) que de partir à pied pour vivre des expériences, rencontrer des gens et en faire part au monde entier. »

Dans son sac à dos :

- [Tente Spark 2 personnes de MEC](/fr/product/5036-964/Tente-Spark-2-personnes)
- [Sac de couchage Talon Light +5 C de MEC](/fr/product/5047-739/Sac-de-couchage-Talon-Light-%2B5-C)
- [Bottes de randonnée Kailash Trek GORE-TEX de Scarpa](/fr/product/5057-412/Bottes-de-randonn%C3%A9e-Kailash-Trek-GORE-TEX)
- [Pantalon extensible Hydrofoil de MEC](/fr/product/5053-813/Pantalon-extensible-Hydrofoil)

## Versant sud-est du K2 : ouverture d’une nouvelle voie


**Membre de MEC** : [Louis Rousseau](/fr/ambassadors/louis-rousseau), ambassadeur MEC

Surnommé la « montagne sauvage », le K2 est un sommet du massif du Karakoram. S’élevant à 8 611 m d’altitude, c’est le deuxième plus haut sommet du monde. Aucun alpiniste n’est parvenu à se rendre jusqu’au sommet du K2 en pur style alpin. L’équipe de Louis a proposé d’emprunter une nouvelle voie allant directement du pied du versant sud-est de la montagne jusqu’au pilier sud-est, que personne n’a atteint à ce jour. Dans sa demande, Louis a fait remarquer que « le pilier sud-est est un formidable objectif, puisque sa surface escarpée et hautement technique présente une excellente occasion de réaliser une nouvelle ascension majeure en style alpin ». En empruntant cette voie, Louis devra parcourir des surfaces mixtes très techniques et traverser un terrain difficile en dessous des 7 000 m. Ouvrir une nouvelle voie au premier essai représentera un exploit audacieux et important dans le monde de l’alpinisme. Cette aventure n’est pas documentée sur Instagram, mais nous attendons le rapport d’expédition avec impatience.

Allez aussi lire le récit de Louis quand il a tenté [d’escalader la face nord-ouest de l’Annapurna](/fr/article/escalader-la-face-nord-ouest-de-lannapurna) en avril et mai 2017.

Dans son sac à dos :

- [Manteau extensible Hydrofoil de MEC ](/fr/product/5053-432/Manteau-extensible-Hydrofoil)
- [Pantalon extensible Hydrofoil de MEC](/fr/product/5053-433/Pantalon-extensible-Hydrofoil)
- [Veste Uplink de MEC](/fr/product/5053-430/Veste-Uplink)

*Photo du haut : Travis Foster au sommet du Super Unknown, dans le cadre de son expédition d’escalade de 2018 dans la vallée de la rivière Daniels, près de Powell River (Colombie-Britannique). Photo : Drew Leiterman*



## Articles connexes
- [C’est toujours le moment de voyager](/fr/article/the-time-to-travel-is-always-now)
- [20 produits primés recommandés par des pros](/fr/article/award-winning-gear-20-top-picks-from-the-pros)
- [Qamaniq, la grande aventure](/fr/article/qamaniq-la-grande-aventure)



Découvrez les projets d’aventure des membres de MEC : vélo-camping en Islande, randonnée sur le Grand sentier, escalade des pics du bassin Klite et bien plus.

Laissez-vous inspirer: expéditions à suivre cet été | Blogue MEC

Laissez-vous inspirer: expéditions à suivre cet été

J’ai grandi dans une banlieue verte de Toronto durant les années 1980, une période marquée par la coupe mulet, les jeans serrés et Tears for Fears. À l’époque, le monde semblait être un endroit mystérieux et insondable. Se rendre à la station de métro au coin de Bloor et Yonge s’apparentait à une expédition qui exigeait un sac Adidas, un manteau de bûcheron et des bottes Kodiaks.

Durant les vacances d’été, mon père attachait des canots sur le toit de notre voiture familiale avant de mettre le cap au nord, vers les lacs paisibles et les pins balayés par le vent du parc Algonquin. C’était comme partir vers un autre continent. Ça relevait de la grande aventure. C’était comme un rêve.



La principale leçon que j’ai apprise durant ces années formatrices m’a été donnée par mon professeur de physique maigre et un peu *nerd* durant un sermon improvisé. Les élèves de la classe faisaient des tests sur l’accélération provoquée par la gravité lorsque monsieur K. a entendu quelqu’un marmonner qu’il ne pourrait pas participer au prochain gala scolaire – une soirée de danse organisée dans la cafétéria de l’école –, car il avait trop de devoirs.

« Trop de devoirs ? », hurla monsieur K en crispant son visage. La classe est devenue silencieuse, et il s’est lancé dans une diatribe. « Vous devriez perdre la mauvaise habitude de toujours repousser le plaisir à plus tard, ou toute autre chose importante, en croyant que vous pourriez en profiter plus tard. La vie n’est pas faite ainsi. »

« Présentement, vous croyez sans doute que vous devez étudier fort pendant quelques années pour être admis dans une bonne université avant d’avoir du plaisir. Mais une fois à l’université, vous allez sans doute décider de remettre le plaisir à un peu plus tard encore pour décrocher votre diplôme parmi les premiers dans votre groupe afin de vous trouver un bon emploi. »

> « Puis, vous repousserez de nouveau le plaisir à plus tard afin d’obtenir une promotion. Puis, jusqu’à ce que vos enfants quittent le foyer. Puis, jusqu’à votre retraite. Puis, à l’âge de 65 ans, vous direz : *“*C’est enfin le moment d’avoir du plaisir.” Puis, vous serez mort. »
>
Monsieur K. a conclu là-dessus en s’affaissant sur sa chaise.

Dans le silence gênant qui s’ensuivit, tous les élèves sont retournés à leur expérience. Toutefois, ses propos m’avaient assez frappé pour changer le cours de ma vie.



Au cours des décennies suivantes, j’ai eu la chance de parcourir le globe à titre d’auteur, de photographe et d’aventurier dans le cadre d’expéditions qui m’ont amenée du mont Everest jusqu’en Arabie, de l’Afrique jusqu’à l’Extrême Arctique. J’ai parcouru l’Islande à pied, la Mongolie à cheval et la côte du Groenland en kayak de mer. Récemment, j’ai amené ma jeune famille dans un monastère himalayen, où nous avons passé trois mois à vivre avec des lamas bouddhistes.



Je me fais souvent demander mes « meilleurs conseils de voyage », et même si une multitude d’idées me viennent à l’esprit – voyez grand, restez plus longtemps, voyagez léger, côtoyez les habitants locaux, soyez prudent (sans être paranoïaque), planifiez moins (accueillez les heureux hasards), n’ayez pas peur de découvrir un nouvel endroit – mon plus précieux conseil de voyage vient de monsieur K. :

> Ne remettez jamais à demain le voyage que vous pouvez faire aujourd’hui.
>


Ce n’est pas un conseil facile à suivre, car plus la vie avance et que le temps devient une denrée rare, plus les rêves de voyage succombent au syndrome du « dès que » : dès que j’aurai payé mon hypothèque, cotisé pleinement à mes REER, refait le toit de la maison… Chaque année, des Canadiens renoncent à des millions de journées de vacances. Je vous encourage donc à ne plus invoquer ces excuses et à prendre la route à chaque occasion qui se présente.



Je crois que le voyage est une force positive élémentaire, une source inépuisable d’espoir et de possibilités. Qu’il s’agisse d’explorer la forêt tropicale, d’atteindre un sommet cristallin ou de découvrir des coins de pays tout près de chez nous, voyager nous rappelle qu’il existe sur notre petite planète une nature vaste, complexe et richement diversifiée. En cours de route, nous tissons de nouvelles amitiés nous incitant à mieux comprendre la réalité d’inconnus ayant des origines, des histoires et de croyances différentes des nôtres, ce qui réaffirme les similitudes universelles de l’humanité.

Bien sûr, la vie sur la route n’est pas toujours facile. Le hasard et l’imprévisibilité du voyage exigent une certaine audace qui fait trop souvent défaut à nos vies modernes. Mais il ne s’agit pas d’une mauvaise chose, car à mesure que nous nous dépouillons de nos possessions pour ne garder que l’essentiel, nous apprenons à vivre plus simplement.



« D’abord, on voyage pour se perdre. Ensuite, on voyage pour se trouver. On voyage pour ouvrir son cœur et ses yeux et en apprendre plus sur le monde que ce que les journaux nous révèlent. Et on voyage essentiellement pour redevenir de jeunes fous – pour ralentir le temps et se laisser emporter, pour tomber de nouveau amoureux » (traduction libre), selon les paroles éloquentes de Pico Iyer.



De cette façon, tout le processus magique nous ramène à monsieur K et à sa simple maxime : Quel que soit votre rêve de voyage – un safari en Afrique, une expédition d’escalade au Kilimandjaro ou un trek jusqu’au camp de base de l’Everest  –, n’attendez pas qu’il soit trop tard. Commencez plutôt à planifier votre voyage dès aujourd’hui. Économisez vos sous. Réservez vos billets. Encerclez la date sur le calendrier. Les possibilités de voyager sont infinies, mais nos jours sont comptés. Partez maintenant.



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Certaines paroles restent gravées dans notre mémoire... et peuvent changer le cours de notre vie.

C'est toujours le moment de voyager

L’Inde, le pays des sens en ébullition. *Unique* est le mot parfait pour décrire cette terre sacrée. Elle nous surprend par ses senteurs, ses couleurs, son chaos déroutant, ses humains attachants et ses paysages grandioses. Voyager en Inde, c’est un retour aux sources, un voyage dans le temps. C’est se permettre de reconnecter avec son imagination et sa créativité.

Nous vous proposons donc ici quelques *musts* à découvrir pour votre future expédition :

### Les grandes villes et leur chaos organisé


Un passage obligé qui vous fera prendre conscience de tant de choses ! Que ce soit Delhi, Mumbai ou Varanasi, les grandes villes ont quelque chose de précieux à partager. Vous observerez l’humain dans sa version la plus vraie, la plus colorée, la plus intrigante, mais surtout la plus attachante. Parfois un peu envahissant, le chaos des métropoles vous fait découvrir ses habitants, ses marchés, ses temples, ses rituels et son histoire.

### Le sud de l’Inde
#### Goa


Repaire par excellence des hippies de ce monde ! Vous passerez vos journées à faire du surf et vos soirées à danser sur les plages des festivals de musique électronique. Si vous avez envie de mettre votre cerveau sur pause, Palolem au sud de Goa est l’endroit parfait. Enfilez un haut léger et allez pratiquer le yoga au bord de la plage. C’est l’atmosphère de rêve pour décrocher. Attention : vous pourriez être tenté d’y rester plus longtemps que prévu.

#### Kerala


Vous devez absolument vous faire plaisir en vivant l’expérience de partir en expédition sur une petite caravane flottante au milieu de la jungle. Vous ferez un saut dans un monde complètement différent ! Avoir sa petite maison sur l’eau et naviguer tranquillement dans la faune tropicale, c’est le rêve.

#### Hampi (État du Karnataka)


Bienvenue dans le monde des Pierrafeu ! Étalé sur deux rives, cet endroit est tout simplement magique. D’un côté, on retrouve le confort touristique avec cafés, restos et boutiques d’artisans et de l’autre, un petit village typique aux habitants incroyablement accueillants. Vous y trouverez aussi les ruines grandioses de temples, qui s’étendent sur un territoire immense, des éléphants sacrés, des chants inspirants… Vous tomberez amoureux d’Hampi ! Et vous ne résisterez pas à l’envie de vous lever à 5 h 30 chaque matin pour faire la randonnée qui mène au plus beau lever de soleil de l’Inde. N’oubliez pas qu’il fait très chaud. Prévoyez donc des vêtements légers, respirants et qui sèchent rapidement. Nos coups de cœur : le [pantalon Mica pour homme](/fr/product/5040-120/Pantalon-Mica) et le [pantalon Timeless pour femme](/fr/product/5045-294/Pantalon-Timeless).



#### Le Rajasthan en *roadtrip*
Dans cet État du nord de l’Inde, nous vous suggérons de louer une voiture pour vivre l’escapade routière la plus colorée de votre vie.



À ne pas manquer :

- Jaipur, la ville rose, capitale du Rajasthan. C’est le meilleur endroit pour laisser tomber vos bonnes résolutions budgétaires en vous laissant tenter par les marchés d’artisans.
- Udaipur, la ville blanche, la destination romantique du Rajasthan, calme, paisible et bercée par l’eau et les montagnes.
- Jodhpur, la ville bleue. Du haut de sa forteresse, elle offre une vue impressionnante sur les petites maisons bleues qui peuplent la ville. Profitez des terrasses ensoleillées après une bonne journée de marche. Un pur bonheur !
- Jaisalmer, la destination de choix pour vivre une nuit digne d’un film d’Aladin : promenade à dos de dromadaire et nuit à la belle étoile dans le désert de Khuri. C’est à vivre au moins une fois dans votre vie !

### Le nord de l’Inde
#### Rishikesh


Le paradis des yogis ! Située tout près de la source du Gange, cette ville dégage l’énergie apaisante des montagnes. Vous y retrouverez l’ambiance idéale pour méditer et pratiquer le yoga devant l’eau turquoise de fleuve sacrée. Cité de pèlerinage, Rishikesh est également le lieu de départ de nombreux treks. Les plus courageux seront ravis d’y trouver plusieurs agences offrant des expéditions en rafting et autres aventures extrêmes.



#### Dharamsala (quartier McLeod Ganj)
Vous vous croirez sur un nuage de calme et d’air frais touché par les montagnes aux sommets enneigés et vous serez aux premières loges pour profiter de la riche culture tibétaine. La résidence du Dalaï-Lama, les meilleurs dumplings et la meilleure soupe traditionnelle thukpa vous y attendent.



Cette ville est aussi le point de départ pour l’ascension des plus hauts monts de la région. Croyez-nous, la montée du mont Triund est probablement la relation amour-haine la plus valorisante de notre vie ! Pour ce genre de randonnée, avoir du bon équipement est essentiel, surtout un bon sac dos comme le [Trail 30 de MEC](/fr/product/5045-334/Sac-%C3%A0-dos-Trail-30). Pas trop lourd, il est néanmoins assez grand pour contenir vos provisions et vos vêtements de rechange.



#### Manali
Située dans l’Himalaya, cette ville est assurément le terrain de jeux par excellence des amoureux de plein air. Si l’expérience de plonger en pleine nature vous passionne, vous serez en extase compte tenu du vaste choix de randonnées à proximité. C’est l’environnement rêvé pour vous dépasser, profiter du grand air et connecter avec la nature.



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Envoûtante, colorée, chaotique et grandiose, l’Inde est aussi un pays de plein air. Suivez les traces de nos aventuriers, du sud au nord, dans ce récit captivant.

En mode exploration : les incontournables de l’Inde | Blogue MEC

En mode exploration: les incontournables de l’Inde

Tous les projets de réaménagement des espaces publics en plein air à Montréal font qu’il est plus facile que jamais de dire adieu aux cubicules gris. La tendance est maintenant au *greendesking*, soit les espaces de cotravail à ciel ouvert ! Dorénavant, pas d’excuses pour ne pas aller travailler dehors l’été ! C’est d’ailleurs prouvé : être à l’extérieur réduit le stress et stimule la créativité.

Voici quelques-uns de nos endroits préférés :

### Aire Commune
Où : Mile-End (angle de la rue Bernard et de l’avenue De Gaspé)
Heures d’ouverture : du lundi au vendredi, de 9 h à 21 h



[Aire Commune](https://www.facebook.com/airecommune) est le premier espace de cotravail en plein air à voir le jour au Canada, et c’est maintenant un incontournable. Avec son immense terrasse de 5 000 pieds carrés, ce lieu offre plein de place pour travailler. Il y a même des salles de réunion à l’écart pour vos réunions plus sérieuses. Allez-y en après-midi et clôturez votre journée par un 5 à 7 entre amis.

### Station FM-R
Où : canal de Lachine (allée des Barges)
Heures d’ouverture : du mercredi au dimanche, de 11 h à 23 h



Place publique aménagée avec les anciens wagons du métro de Montréal, la Station FM-R organise plusieurs évènements pour faire rayonner les talents locaux en art, en design et en gastronomie. La vue sur le canal est magnifique, et vous apercevrez peut-être même des grimpeurs de [*Allez Up*](https://www.facebook.com/allezup/) sur la tour en face. Allez-y en vélo ! C’est situé tout près de la piste cyclable qui longe le canal de Lachine.

### Parc Laurier
Où : Plateau Mont-Royal (angle des rues Laurier et Mentana)
Heures d’ouverture : de 6 h à minuit



Premier parc à avoir offert une connexion Internet sans fil (branchez-vous au réseau *îlesansfil-ParcLaurier*; pas de mot de passe requis), le [parc Laurier](http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7297,74577648&_dad=portal&_schema=PORTAL) comprend aussi une piscine publique. Allez vous y saucer entre deux courriels ou aller manger une glace ou boire un café chez [*Noble Café*](https://www.facebook.com/Noblecafemtl/) pas trop loin.

### Les Jardineries
Où : Esplanade du Parc Olympique
Heures d’ouverture : de 9 h à 21 h (café-bar ouvert du jeudi au dimanche)



[Les Jardineries](https://www.facebook.com/lesjardineries/) constituent un jardin public axé sur des pratiques écoresponsables. On y trouve entre autres, un café-bar, un four à pizza extérieur, un poulailler, un potager et une riche programmation culturelle comprenant concerts à ciel ouvert et atelier en tout genre. C’est un lieu conçu pour stimuler l’initiative citoyenne; les jeunes professionnels et pigistes s’approprient de plus en plus le lieu d’ailleurs.

### Le Virage – Campus MIL
Où : Mile-Ex, au 6700, avenue Durocher
Heures d’ouverture : de 11 h à 23 h (du mardi au vendredi)



Lieu idéal pour flâner, travailler, partager un lunch entre amis et côtoyer la nature en plein cœur de la ville, [Le Virage – Campus MIL](https://www.facebook.com/leviragemtl/) présente aussi des conférences, des films et des causeries pour stimuler l’innovation et les nouvelles idées communautaires.

### Quelques astuces pour travailler en plein air
- Assurez-vous d’un maximum de confort en apportant votre [chaise](/fr/produits/camping-et-de-randonnee/meubles-de-camp/chaises-et-sieges/c/1434). Compacte et ultralégère, cette chaise se glisse bien dans un sac à dos. Vous ferez des jaloux !
- Vous avez peur que la pile de votre ordinateur vous laisse tomber ? Traînez un [chargeur portatif](/fr/produits/voyage-et-tous-les-jours/appareils-electroniques-pour-le-voyage/chargeurs-et-adaptateurs/chargeurs-portables/c/1570).
- Gardez votre lunch au frais avec ce [sac à dos](/fr/product/6017-604/glaci%C3%A8re-carry-out-20-l) qui sert aussi de glacière.
- Apportez un [chapeau ou une casquette](/fr/id%C3%A9al-pour/voyage/produits/vetements/accessoires/chapeaux/c/993) et des [lunettes de soleil](/fr/produits/nautique/lunettes-de-soleil/c/1171) pour les journées plus ensoleillées et surtout, [buvez beaucoup d’eau](/fr/produits/camping-et-de-randonnee/cuisine-et-hydratation/bouteilles-deau-et-traitement/c/1563).
- Protégez vos effets personnels du vol avec ce [sac de protection](/fr/product/5035-878/Sac-de-protection-pour-portable-Travelsafe-12L-GII?org_text=portable). Quoique Montréal est reconnue pour être sécuritaire.



Et si vous êtes plus du type à travailler dans un café, optez pour un de ceux-là; ils ont une terrasse!

[Paquebot Mont-Royal](http://www.paquebot.ca), 123, rue Mont-Royal Ouest
[Noble Café](https://www.facebook.com/Noblecafemtl/), 430, rue Laurier Est
[Les Faiseurs](https://www.lesfaiseurs.ca), 6564, boul. Saint-Laurent
[La Finca](https://www.lafinca.ca), 1067, rue de Bleury
[September Surf](http://www.septembersurf.com), 2471, Notre-Dame Ouest
[Café Pista](https://www.cafepista.com), 500, rue Beaubien Est
[Caffè In Gamba](https://caffeingamba.com), 5263, avenue du Parc
[Café Osmo](http://www.cafeosmo.org), 51, rue Sherbrooke Ouest
[Le Moineau Masqué](https://www.facebook.com/lemoineaumasque/), 912, rue Marie-Anne Est



Profitez du plein air la semaine avec une job de bureau ? C’est possible ! Succombez au greendesking à Montréal.

Où travailler en plein air à Montréal | Blogue MEC

Où travailler en plein air à Montréal

Se réveiller au chant du huard, plonger dans les eaux claires du lac et s’endormir sous un ciel étoilé… Vous n’avez pas besoin d’être un maître de l’évasion urbaine pour sortir de Toronto et vous rendre en pleine nature en Ontario.

Vous n’avez pas de voiture ? Pas de souci. Grâce au partenaire de MEC [Parkbus](https://www.parkbus.ca/), vous et vos amis pouvez découvrir et explorer neuf magnifiques endroits parmi les plus beaux de la province. Prenez place à bord, détendez-vous et profitez du trajet !

> « Bon nombre de passagers de Parkbus, qui ne se connaissaient pas au départ, sont rapidement devenus de bons amis après avoir passé une journée complète ensemble à faire de la randonnée en pleine nature. Nous encourageons tous les gens à bord à se saluer et à tisser des liens. » – Alex et Boris, cofondateurs de Parkbus
>
## 1. Parc provincial Algonquin
Des gens voyagent de partout dans le monde pour découvrir les lacs, les rivières et la faune du parc Algonquin. Si vous avez dressé une liste des aventures à vivre avant de mourir, ce parc est probablement sur celle-ci. Mais comment allez-vous vous y rendre ? Comment allez-vous transporter votre canot ? Et comment allez-vous revenir ? Parkbus offre six arrêts différents le long de l’autoroute 60, qui donne accès directement à des terrains de camping, à des sites d’hébergement, à des services de location de canots et à des points de mise à l’eau. Ils peuvent même vous ramener du parc le dimanche — ça, c’est du service!

**Pour se rendre** : [Trajets de Parkbus vers le parc Algonquin](https://www.parkbus.ca/algonquin)



> « Il y a tellement de lacs au parc Algonquin, c’est immense ! Le parc est plus grand que le Luxembourg, le Bahrain et de nombreux autres pays. » – Alex et Boris, cofondateurs de Parkbus
>
## 2. Parc provincial Killarney
Si vous avez déjà tenté de vous rendre à cet endroit incroyable sans voiture (et avec un canot), vous savez que ce n’est pratiquement pas possible. Mais avec Parkbus, ça l’est. Réputé pour ses eaux turquoise et ses falaises de quartzite blanches, ce parc est l’endroit où vous ne voulez surtout pas oublier d’apporter votre appareil photo dans votre sac à dos ou vos sacs étanches. Si vous envisagez d’explorer ce parc provincial, vous pouvez, de Toronto, vous rendre directement au lac, au village, à un terrain de camping ou chez un pourvoyeur. Cet endroit est parfait pour une mini-aventure le week-end.

**Pour se rendre** : [Trajets de Parkbus vers Killarney](https://www.parkbus.ca/killarney)



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## 3. Parc provincial Grundy Lake
Vous êtes à la recherche d’une plage de sable blanc pour votre escapade de fin de semaine ? Ne prenez pas l’avion, montez à bord de Parkbus ! Cette destination est beaucoup plus tranquille et relaxante que bien des endroits connus, et est tout aussi exceptionnelle. Vivez une formidable aventure en explorant le Bouclier canadien en bateau ou à pied à partir du terrain de camping de Grundy Lake. Des nuits étoilées vous attendent.

**Pour se rendre** : [Trajets de Parkbus vers Grundy Lake](https://www.parkbus.ca/grundy)



## 4. Péninsule Bruce
Des falaises de calcaire spectaculaires, de vastes étendues d’eau turquoise, des cèdres plus que centenaires et de rares reptiles. Que peut-on demander de plus ? Vous trouverez dans ce parc national une foule d’options pour la randonnée, l’exploration, le camping et l’hébergement. Laissez Parkbus vous conduire vers ce joyau de paysages et de sérénité de l’Ontario.

**Pour se rendre** : [Trajets de Parkbus vers la péninsule Bruce](https://www.parkbus.ca/bruce)



> « Les gens sont toujours étonnés par la clarté et la pureté de l’eau au parc national de la Péninsule-Bruce. » – Alex et Boris, cofondateurs de Parkbus
>
## 5. Îles de la baie Georgienne
Cet itinéraire ne comprend aucun trajet en avion, en train ou en auto; seulement un trajet en traversier. À partir de l’arrêt de Parkbus à Honey Harbour, vous pouvez prendre le traversier jusqu’à l’île Beausoleil où vous trouverez des terrains de camping, des sentiers de randonnée et de vélo de montagne (et des services de location d’équipement), ainsi que d’innombrables plages. Avec ses 30 000 îles, vous ne serez pas à court d’endroits à explorer pendant le week-end.

**Pour se rendre** : [Trajets de Parkbus vers les îles de la baie Georgienne](https://www.parkbus.ca/gbi)

## 6. Parc provincial Six Mile Lake
Êtes-vous un artiste dans l’âme ? Le peintre canadien David Milne tirait son inspiration dans le parc Six Mile Lake. Êtes-vous un observateur d’oiseaux et d’animaux sauvages ? Ce parc pourrait être votre chance d’apercevoir un scinque pentaligne ou un orignal. Passez la nuit au site de camping, relaxez à la plage et nagez dans le lac. Des services de location de canot sont également offerts sur place.

**Pour se rendre** : [Trajets de Parkbus vers le parc Six Mile Lake](https://www.parkbus.ca/sixmile)



## 7. Rockwood Conservation Area
Échappez-vous en nature une journée à juste une heure de chez vous avec Parkbus. Voici ce qui vous attend : du canot sur le lac (services de location sur place), des falaises et des ruines à photographier et des sentiers de randonnée en nature qui vous feront oublier les trottoirs de la ville. Apportez votre pique-nique et passez la journée à relaxer sur la plage et à regarder les nuages passer.

**Pour se rendre** : [Excursions d’un jour de Parkbus à Rockwood](https://www.parkbus.ca/rockwood)



> « L’une des choses à propos d’Elora, de Rockwood et de Kelso qui surprend toujours les gens, c’est à quel point la nature se trouve à proximité de Toronto. » – Alex et Boris, cofondateurs de Parkbus
>
## 8. Gorges d’Elora
N’oubliez pas votre maillot de bain et vos chaussures nautiques lors de votre excursion d’une journée aux gorges d’Elora. Vous pouvez descendre doucement la rivière Grand en tube et nager à Elora Quarry, à environ 20 minutes de marche de l’arrêt de Parkbus situé dans la ville d’Elora. Vous préférez la terre ferme ? Vous pouvez aussi vous délier les jambes sur les courts sentiers de randonnée et admirez la vue splendide sur la gorge.

**Pour se rendre** : [Excursions d’un jour de Parkbus aux gorges d’Elora](https://www.parkbus.ca/elora)



## 9. Région de Christie Lake et des chutes Hamilton
Des chutes à ne pas manquer. Les week-ends d’été, la région où l’on trouve les chutes Webster et Tews et Dundas Peak devient une destination fort populaire en raison de ses magnifiques paysages. Selon Alex et Boris, « ce qui est bien de cet endroit, c’est que vous pouvez visiter les très populaires chutes de Spencer Gorge, et ensuite retrouver le calme et la solitude en explorant les sentiers et les cours d’eau de Christie Lake, qui sont facilement accessibles grâce à la navette gratuite du parc qui relie Christie Lake à Spencer Gorge ».

**Pour se rendre** : [Trajets de Parkbus vers Christie Lake](https://www.parkbus.ca/christielake)



Vous pourriez passer tout l’été à faire de la randonnée et du camping à partir de votre camp de base à Toronto sans avoir besoin d’une voiture pour le faire. Mais peu importe l’endroit où vous allez, assurez-vous d’être bien préparé.

## Conseils avant de partir
- Si vous ne savez pas par où commencer, ou que vous hésitez à partir seul, jetez un coup d’œil à la [programmation Active Days de Parkbus](https://parkbus.ca/activedays) pour prendre part à des excursions d’une journée en groupe (et faire des rencontres).

- Si vous n’avez jamais fait de randonnée, prenez part à un [atelier de randonnée et camping](/fr/explore/events) pour en apprendre les rudiments.

- Demeurez en sécurité et soyez bien préparé. Vérifiez les conditions météorologiques avant de partir, dites à un ami où vous allez et à quel moment vous prévoyez revenir, et apportez du matériel de premiers soins et des vêtements appropriés. Pour obtenir plus de conseils, lisez nos articles [Courte randonnée pour débutants](/fr/explore/day-hiking-for-beginners) et [Randonnée de plusieurs jours](/fr/explore/planning-for-overnight-hikes).
- Conseil : Si vous partez en excursion avec nuitée, imprimez votre billet. Si la batterie de votre téléphone rend l’âme, vous serez content d’avoir en main une copie imprimée de votre billet.



## Articles connexes
- [Trésors cachés : 6 sites de camping exceptionnels en Ontario](/fr/article/hidden-gems-6-awesome-ontario-campsites)
- [Liste de vérification pour le canot au parc Algonquin](/fr/explore/camping-checklist)
- [Liste de vérification pour le camping](/fr/explore/camping-checklist)



Pas de voiture ? Pas de problème ! Découvrez des endroits en nature facilement accessibles de la ville sans voiture.

9 lieux de rando, canot et camping accessibles sans voiture de Toronto | Blogue MEC

9 lieux de rando, canot et camping accessibles sans voiture de Toronto

Sur papier, dans le confort de mon salon, l’idée me semble bien simple : rouler du point A au point B, en suivant le cercle polaire arctique.

Mon plan : parcourir à vélo environ 200 km à partir du glacier Russell, une langue de glace qui s’étire de la calotte glaciaire du Groenland, jusqu’à Sisimiut, la deuxième plus grande « ville » du Groenland. Je ferai mon possible pour suivre la piste du cercle arctique, établie au fil du temps par les sabots de caribous et les semelles Vibram de quelques rares Européens. Je serai seul dans la vaste toundra ponctuée d’arbustes, de blocs de gneiss érodés et de lacs spectaculaires.

Je n’ai que très peu d’information sur la piste et je ne trouve aucun récit de personnes qui l’ont parcourue à vélo. Le défi est lancé.



## En route vers le point de départ
Bien sûr, je pourrais me rendre au Groenland en avion, faire la piste, puis revenir – mais ce n’est pas mon idée de l’aventure. Je monte plutôt à bord d’un navire donnant davantage l’impression d’être un iceberg, et je paie mon dû à One Ocean Expeditions en pilotant des zodiacs, en faisant l’interprétation des paysages désolés du passage du Nord-Ouest et en assurant la sécurité de visiteurs aventuriers au royaume de l’ours polaire.



Il me faut du temps pour m’habituer à la vie sur le navire. Confiné à un horaire strict sur un navire de 113 mètres sans avoir la liberté de partir pédaler à ma guise, j’ai l’impression d’être en cage. Entouré de passagers enthousiastes cherchant à tout voir et à tout savoir à propos de l’Arctique, je dois constamment faire preuve d’une grande présence d’esprit.

Mon seul répit : les patrouilles à la recherche d’ours polaires. Quatre d’entre nous partent alors dans différentes directions, armés de carabines pour l’autodéfense, servant en quelque sorte d’appâts pour les ours, tout en prenant garde de ne pas tomber sur un ours endormi dans un ravin ou dissimulé derrière des rochers, avant d’amener nos passagers sur la terre ferme. À l’étroit à bord, je trouve toujours beaucoup trop courts mes moments en solitaire sur la terre ferme.



Après trois semaines, nous arrivons enfin au Groenland, où je dis au revoir aux passagers et à mes collègues d’équipage. Après plusieurs jours entouré de gens, sans avoir véritablement de moments à moi-même, je m’attends à voir le chemin de gravier désert comme un bel environnement reposant.

Mais le changement est trop drastique, trop soudain et trop entier. Presque instantanément, mon enthousiasme laisse place à un sentiment de solitude extrême. Déjà, je rêve d’avoir un partenaire avec qui je pourrais partager le fardeau de l’inconnu.



## Seul dans les landes
Craintif et nerveux face à la violente tempête qui s’annonce, je fais l’inventaire de mes provisions et je me procure plus de combustible que prévu pour mon réchaud. Puis, je donne mes premiers coups de pédale en direction de la calotte glaciaire du Groenland, parmi des tourbillons de poussière soulevés par le vent. La piste devant moi est austère et peu invitante. Les petits arbustes ajoutent des taches de couleur terne sur le paysage aride, qui semble avoir été taillé dans le roc par un vent sardonique.



Vers la fin de ma deuxième journée, peut-être en raison d’un changement dans mon état d’esprit ou d’un effet de la lumière du soir, les collines prennent vie, enveloppées de belles couleurs automnales. Les teintes vives de rouge et d’orange des bouleaux nains, de la bruyère commune et des bleuetiers me subjuguent. Des touffes de coton se détachant des feuilles jaunes des saules miniatures flottent dans les airs comme de gros flocons de neige.

En raison d’une très courte saison de croissance, la flore dans cette partie du monde concentre son énergie dans les racines et les feuilles. Des arbres de plus de cent ans ressemblent à de jeunes arbustes comparativement à leurs homologues plus au sud. Je me sens comme un géant parcourant une forêt d’arbres minuscules, amorçant une descente rapide vers mon site de camping pour la nuit.

> « Je me sens comme un géant parcourant une forêt d’arbres minuscules, amorçant une descente rapide vers mon site de camping pour la nuit. »
>


## Lutter contre l’environnement
Les Inuits n’ont pas une riche histoire en fait de course ou de trekking sur de longues distances, puisque la plupart des déplacements par voie terrestre dans l’Arctique se font en hiver – ce que j’allais douloureusement apprendre plus tard.

Je mesure ma progression au moyen de ratios. Durant une bonne journée, mes déplacements en vélo par rapport à mes déplacements à pied sont d’environ 60/40 ou, avec un peu de chance, de 70/30. Mais j’aime la variété. Puisque je porte un lourd sac à dos, la marche donne un répit au bas de mon dos, tandis que les descentes en vélo sont une source instantanée de bonne humeur, lorsque la piste n’est pas complètement gelée.



Pousser le vélo pose son lot de défis. Même si elles me vont tout au plus aux genoux, les vigoureuses broussailles de la toundra me livrent une bataille acharnée. Les branches rigides s’agrippent sans pitié aux pédales, aux rayons et aux dérailleurs.

Les marécages sont encore pires. Marcher dans la sphaigne durant des heures nuit à ma santé mentale déjà rudement éprouvée. Chaque petite dépression dans le sol contient une mousse épaisse gorgée d’eau. Chaque pas est comme un jeu de roulette russe : pousserai-je un soupir de soulagement en sentant un appui solide, ou aurai-je un contact désagréable avec un sol spongieux et imbibé d’eau ?



## La dernière nuit
Plus tôt dans la journée, j’observais les nuages lenticulaires s’amener de façon inquiétante. Sculptés par les vents en altitude qui leur donnent la forme de vaisseaux extraterrestres, ils effleurent les hauts sommets, signe précurseur de mauvais temps. Je redouble d’efforts pour arriver le plus rapidement possible au refuge indiqué sur ma carte.

Lorsque la tempête frappe, je suis heureux d’avoir un abri, si humble soit-il. Les violentes bourrasques venant des montagnes auraient sûrement eu raison de ma minuscule tente ultralégère. Les câbles d’acier fixés au refuge grincent et sifflent sous l’effet des rafales de plus de 100 km/h et j’ai l’impression que le tuyau du poêle risque à tout moment d’être aspiré hors du plafond en contreplaqué. Ce qui ne changerait pas grand-chose, puisqu’il n’y a pas de paraffine pour le chauffage.

> « Les câbles d’acier fixés au refuge grincent et sifflent sous l’effet des rafales de plus de 100 km/h et j’ai l’impression que le tuyau du poêle risque à tout moment d’être aspiré hors du plafond en contreplaqué. »
>
Je serre mon sac de couchage sous mes aisselles et je fais infuser pour la troisième fois mon sac de thé pratiquement sans saveur. Je ne partirai pas aujourd’hui. Coincé dans ce minuscule refuge, je me limite à des demi-rations, à partir de rations déjà insuffisantes. Rongé par le froid, la faim et l’ennui, j’observe par la petite fenêtre les falaises abruptes de part et d’autre de la vallée étroite. Des ruisseaux gelés sillonnent leur face comme des toiles d’araignées congelées. Mon journal ne m’apporte que peu de réconfort, je me laisse gagner par le sommeil.





## Un nouveau jour
Le matin venu, je force le haut de la porte du refuge qui s’ouvre sur les premières lueurs bleutées du jour. Une épaisse couche de givre se détache du mur et se fracasse sur les marches extérieures en bois. Une dizaine de centimètres de neige sont tombés pendant la tempête, une accumulation sculptée par le vent en longues bandes et en lames profondes. Après avoir fait cuire mon dernier sachet de gruau, j’enfile tous les vêtements que j’ai, puis j’enveloppe mes pieds de sacs en plastique pour les garder au sec le plus possible.

Le ciel est menaçant. De longues bandes de nuages foncés font contraste avec les nuages gris en forme de boules de coton. La pluie vient en trombes, me frappant le visage de côté, soufflée par les vents du large. Je resserre mon capuchon et je persévère, vivifié par les conditions.

Descendant de façon plus ou moins contrôlée à partir du dernier col, je souris en constatant l’imprévisibilité de la situation. Alors que je fonce dans une autre lame de neige aussi haute que les roues de mon vélo, je vois apparaître au loin les bâtiments colorés de Sisimut.



*En septembre 2017, Ben Haggar a réalisé une expédition de vélo de 200 km en solitaire à la hauteur du cercle arctique, au Groenland. MEC lui a octroyé une subvention pour la réalisation de son projet, en plus de lui donner une*[*balise inReach SE*](/fr/product/5053-915/Balise-inReach-SE%2B), *une* [*tente Spark pour 1 personne*](/fr/product/5036-963/Tente-Spark-1-personne)*, un*[*sac de couchage Talon -3°C*](/fr/product/5035-436/Sac-de-couchage-Talon--3-%C2%B0C)*, un*[*matelas de sol NeoAir Xlite de Therm-a-Rest*](/fr/product/5041-047/Matelas-de-sol-NeoAir-Xtherm) *et un*[*chargeur solaire Powermonkey Extreme de Power Traveller*](/fr/product/5053-145/Chargeur-solaire-PowerMonkey-Extreme).* Chapeau Ben !*

*Toutes les photos : Ben Haggar*



## Articles connexes
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Sur papier, le projet semblait bien simple : pédaler du point A au point B. Puis, l’aventure a vraiment commencé.

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Expédition de vélo au cercle arctique

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